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Le coin du cinéphage
23 septembre 2005

L'ANNIVERSAIRE

Diane Kurys, continue dans la vacuité, avec ce film paresseux, on est loin de la veine de son très abouti "Coup de foudre". Ce film est un collage de plusieurs références, Jacques Fansten traité beaucoup plus subtilement les désillusions d’après mai 1981, avec son film "États d’âmes", film de 1986, soit presque vingt ans ! On songe avec nostalgie à l’âge d’or du cinéma italien, tout est ici stéréotypé, opportuniste, l’émotion est facile – la molle critique de la télé-réalité très dans l’air du temps -. Tous les poncifs des amitiés trahies sont ici au rendez-vous. La réalisatrice joue sur une nostalgie supposée de tubes des années 80. Un grand ponte de la télé-réalité, pris de remords réunis ses anciens amis dans sa somptueuse – et tape à l’œil – de Marrakech. La distribution brillante, dans le ton du film choral – ne manque même pas à l’appel son acteur fétiche Jean-Claude de Goros en éditeur aguerri -, tente vainement d’essayer de faire exister les situations, Antoine Duléry et Florence Thomassin anime avec énergie l’ensemble, Jean-Hugues Anglade est très émouvant et acerbe, et amène une humanité. La représentation de la maladie est presque ici irresponsable, tant l’édulcoration est ici à l’ordre du jour. On est bien ici dans un film de Diane Kurys, mais elle est ici en train ces derniers temps de dilapider son crédit de metteur en scène avec ce type de produit manufacturé.

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